Préparée depuis un an par le Conseil économique et social régional (CESR), une conférence s’est tenue le 17 décembre dernier près de Lyon sur l’avenir de la chimie en Rhône-Alpes. Les syndicats Chimie Energie de la région y étaient bien évidemment. Reste maintenant à concrétiser la tonalité positive des débats.
Envisagée dès mai 2006 par le Conseil économique et social régional (CESR), une conférence s’est tenue le 17 décembre 2007 à Charbonnières, près de Lyon, sur l’avenir de la chimie en Rhône-Alpes. En rassemblant quelques 200 participants, elle aura permis « d’engager une démarche de dialogue social régional jusqu’à ce jour inexistant ». Parmi les participants issus des entreprises, des employeurs mais aussi des syndicalistes dont près d’une quarantaine de militants de la FCE-CFDT. Avaient aussi répondu présents, la Direction régionale de l’Emploi, des universités, des collectivités locales, des experts. Au titre des intervenants européens, le Céfic pour le patronat et l’Emcef, fédération européenne de la Chimie, pour la partie syndicale. Sans oublier les président et vice-présidents de la région, et le représentant de la CFDT régionale au CESR, cheville ouvrière de cette conférence.
Une conférence qui s’est révélée particulièrement riche de débats et d’échanges, car savamment préparée. Si la compétitivité et l’attractivité du secteur sont toujours posées, l’acceptabilité de la chimie et des risques qui y sont attachés, notamment par les riverains, est mise sur le devant de la scène. Le représentant de l’Emcef a souligné la démarche de dialogue engagée dans la chimie entre patrons et syndicalistes européens. « Alors, initier la même chose au niveau des régions, cela va dans le bon sens. » Pour le représentant de l’Union des industries chimiques régionale, « l’essentiel du Grenelle de l’Environnement est déjà dans le Responsible care » (N.D.L.R. l’engagement des patrons de la chimie en matière d’environnement et de sécurité). Pour la FCE-CFDT, l’avenir de la chimie ne se borne pas à ce seul aspect. Il s’agit de conjuguer économie, environnement et social. Et, sur ce dernier point, l’emploi et sa pérennité, comme la qualité du travail, sont des éléments essentiels et incontournables.
Alors, gageons que la décision de créer un Comité stratégique prospectif régional paritaire permette d’aller dans ce sens.
